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essence

« Essence » est le monde sous-jacent.

Une tentative de percevoir les formes, formulations de l'inconscient... Une sorte de rêve éveillé dont les contours, d'abord incertains, s'extraient du noir, de l'obscur fondamental, pour s'habiller de sens.

Une sorte de reportage, donc, des projections infinies, baroques, surprenantes, de nos désirs, angoisses, affects de tous genres se bousculant dans nos tréfonds.

« Essence » a vu le jour par l'exercice d'un « laisser aller » indispensable à l'émergence d'une écriture presque secrète. Une écriture « automatique » constituée de formes, de visions, s'articulant parfois pour élaborer un récit aussi fugace que puissant.

Le noir revêt ici une grande importance. Toute fécondité en résulte. Toute exigence de clarté en procède. Il est avant et après la vie. Il est une matrice nourrissant nos molécules, nos rêves, nos destins. Ce qui en émerge est une interface. Un lieu d'échanges formaté, fini, entre deux zones obscures. L'échange est la fonction de cette interface. L'échange a pour autre nom la vie, carrefour des entrées et des sorties. Les traces de ces échanges s'inscrivent dans la matière, dans la reproduction, dans la déjection, dans l'imagination... Mais ce qui fait sens, ce qui nous distingue de notre appareil animal, est la trace d'une pensée, le circuit d'une énergie œuvrant même au delà de la disparition.

Ce sont ces étincelles que je cherche dans des visages, des lieux ou des situations. L'essence de l'être, cet état presque imperceptible au regard du chahut mondial, et qui pourtant justifie la vie au mieux...

« Essence » se veut une peinture réaliste de ce qui nous construit mais nous dépasse... 

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