Très heureuse de présenter l’originalité du travail, les poésies visuelles de Michel Kirch. Photographe plasticien, il nous emmène avec ses œuvres photographiques dans des univers oniriques, ouvrant sur les grands mythes de l’univers. J’aime la confiance qu’il fait en son inconscient pour laisser émerger l’essentiel et de l’argentique à l’informatique, quand l’image est aboutie, elle résonne en lui comme une phrase musicale…Edgar Morin l’appelle l’éveilleur…Pour moi, il est un chercheur hédoniste, un peu comme Goethe le fut…

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Montagnard, musicien, médecin, 3 M pour cet artiste inclassable, épris de liberté, qui travaille les couleurs sombres et profondes, le noir et ses contrastes, la lumière blanche.

Sa relation à la nature est symbiotique. L’anthropocène est une part importante de son œuvre. Il étudiait l’écologie bien avant que le public connaisse ce terme, avec Jean-Marie Pelt.

Pour lui les mythes ne sont pas contemporains mais atemporels. Les bases ont été posées depuis la préhistoire et nous constituent universellement. « L’art contemporain s’est voulu rupture, l’émotion cédant la place au cérébral, beaucoup ne s’y retrouvent pas », nous dit-il.

 

 

Martine BOULART

Présidente du Fonds Culturel de l'Ermitage

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