> Yves Giry
Là. De part en part Parures des ombres Maléfices qui sombrent Dans l’emprise du temps
Quelques vestiges En ces ruines en remparts Aujourd’hui murs impavides
De la séparation gestes stériles
Un guide surgit En cet instant de mémoire
Miroir
Entrelacs des épreuves Eprouvés de l’enlacement Enchâssés des lacis Des cris. Lazzis.
Le jour écrit la nuit
Asphodèles immaculées de l’enfer Portes Voussures qui couronnent les rêves
Les courbures du silence Dans l’emprise de la proie La proue irisée des embruns oniriques
Chant Dans le corridor sans nom De l’écho
L’hélice coalise l’étrange Les anneaux voussoient les aurores De bord à bord en boréales
D’une porte qui ouvre et envoûte le désir
Tribord, tribarre en tripoutre Lacis d’Ulysse Au Sinaï rencontre le trouble
D’autres cieux En ces triangles d’éros
A la poursuite de l’étrange Aux absences mnésiques Dans le temps cyclique qui enchaine
Inconfort
Se diffracte dans les arènes Aux regards d’ocre Lianes enlisées à l’eau
Sels incertains de la terre En ces cercles verticaux Empire de Chirico De l’antique lumière
Séries géométriques Halo en l’épars de l’étrave Acéphale au triangle aurifère
Arborescence du funambule Aux arabesques blanchies De l’écume jadis Et d’ombres cinétiques
En d’autres illusions Où chair en gorgones S’éprend des estampes utérines
L’infini Encense les reflets En ces fragments Des sources opalines Volutes en porphyre
Ailes D’oiseaux innomés
Les blessures de l’eau En ondoiements de saillis
D’autres corps En lumières d’Orient En naissance d’avent
Traces d’avant les empreintes
Aux pulsations du négatif Vêtures d’apparats éphémères Aux vents solaires Du cercle noir
S’écoule la couleur du présent
En eau lustrale de l’autre rêve Aux parois des corps affranchis Dans l’autre sphère En son ventre gravide
Egrégore de l’entre soi
Et l’écart magistral du grand large Eveilleur du bout de la nuit En plein cœur L’Eveillé Sans détours Veille le rêve du jour
En l’instant de la genèse
L’Image.
Yves Giry